En 2005, après un dépistage par coloscopie, j'appris qu'un polype au côlon avait évolué en tumeur depuis 5 ans. Le cancer était bien avancé. A cette nouvelle, je me suis évanouie. Des symptômes se manifestaient : je ne dormais plus et je pleurais à cause d'une vive douleur au ventre car mon côlon était en hémorragie, je maigrissais au point d'être squelettique. La présence d'un cancer au côlon était précoce pour mon âge, le médecin spécialiste s'étonnait de me voir encore vivante. Il avait mis en place, plusieurs examens médicaux sur 3 mois et un traitement par chimiothérapie avant que l'on m'opère, si je survivais.

 

Après l'annonce de cette maladie, je suis allée voir en larmes, mon pasteur. Il m'a rassurée en me disant de ne pas m'inquiéter, que le Seigneur est grand, que l'Eglise et lui-même allaient prier pour moi. Le pasteur a prié pour moi et, tout de suite, je me suis sentie mieux. Une semaine après que le médecin ait vu mon hémorragie, lors d'un nouveau rendez-vous avec lui, je lui ai dit que je me sentais beaucoup mieux. Le médecin décida alors de me refaire une biopsie. A la lecture du résultat de la biopsie, le médecin s'étonna de ne plus constater d'hémorragie. Il ne comprenait pas les résultats, cela lui semblait impossible au vu du mauvais état de mon côlon, observé auparavant. Pour bien comprendre, le médecin décida de me refaire une coloscopie sans anesthésie. Prenant connaissance du résultat de la coloscopie, le médecin me dit qu'il ne comprenait pas, qu'il se passait quelque chose. Plus de doute, il n'y avait plus d'hémorragie. La tumeur était encore là, il fallait l'enlever, mais la partie du côlon touchée par la tumeur était propre, sans présence de sang. Pour moi, c'était la manifestation de la puissance de Dieu car je savais par la foi que j'étais guérie.

 

On m'annonçait que l'opération, pour retirer la tumeur, se ferait à ventre ouvert. En effet, la tumeur était grosse. Mais après l'opération, à la sortie du bloc opératoire, on m'apprit que la tumeur était visible par coloscopie et par conséquent, il n'était pas été nécessaire de m'ouvrir le ventre. On a procédé par coelioscopie. Pour moi, c'était encore une grâce de Dieu. Mon médecin spécialiste qui me suivait depuis le début, avoua même que j'étais une miraculée car beaucoup avaient connu la même situation et n'avaient pas survécu. Il me prévint  que suite à l'opération, je vieillirais, resterais maigre et donc je ne grossirais plus. Mais je repris du poids, j'embellissais de jour en jour.

 

Après tout cela, le médecin voulut que je fasse la chimio. J'ai refusé car je plaçais ma confiance en Dieu. Je me suis dit que si Dieu avait fait tout cela pour moi, il pouvait faire encore plus, car, quand il agit, il le fait merveilleusement et tout en grand. J'ai eu foi en Dieu et aujourd'hui, je me sens très bien.

 

Durant cette épreuve, mon mari et moi, avons beaucoup prié ensemble, réclamant au Seigneur, la guérison. J'ai senti l'onction du Seigneur. J'avais une paix profonde. J'ai vu la grâce de Dieu. J'étais bénie. J'ai senti que j'étais guérie.

 

Cette expérience m'a remise sur les rails, spirituellement. Je reconnais les bienfaits du Seigneur, je le remercie quotidiennement. Jusqu'à ce jour, je vois Sa main à l'oeuvre dans ma vie.

 

Je remercie l'Eglise pour son soutien dans la prière.

Marie-Andrée LEBRETON

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