En lisant le chapitre 5 des Galates, les versets 17-22, vous remarquerez le contraste décrit entre les deux expressions : les œuvres de la chair et le fruit de l’Esprit. 

Dans le contexte, les œuvres de la chair relatent ici l’activité humaine dans toute son étendue négative, tandis que le fruit de l’Esprit est le résultat positif du développement de vie d’une personne attachée à Christ. 

Le prophète Jérémie illustre cette pensée par ces mots : Béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant ; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert. Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit (Jér 17.7-8). 

On sait que le fruit résulte de la qualité de la sève de l’arbre, de sa santé, de ses racines. Pour nous, il est l’expression du merveilleux caractère de Christ et de sa nature. La nature charnelle, déconnectée de la vie de Christ, ne peut, dans la durée, produire, l’amour, la paix, la joie, la bonté, la bienveillance, la douceur, la fidélité, la patience, la maîtrise de soi. C’est impossible vu notre nature corrompue, mais c’est l’Esprit de Dieu qui opère en nous. N’oublions pas qu’il y a des conditions pour arriver à ce résultat ! Celles-ci sont énoncées dans cette même lettre : être crucifié avec Christ, vivre dans la foi au Fils de Dieu (Gal 2.20 et 5.24), avoir revêtu Christ (Gal 3.27), marcher par l’Esprit (Gal 5.16). 

Soyez continuellement remplis du Saint Esprit, dira l’apôtre Paul (Eph 5.18), car la loi de l’Esprit de vie en Christ libère de la loi du péché et de la mort (Rom 8.2), mettant ainsi en échec les œuvres de la chair.

Le fruit de l’Esprit est la carte de visite du chrétien. Sa qualité et sa beauté feront envie et en étonneront plus d’un qui désireront en obtenir la « recette » !

Ne soyez pas découragés si quelqu’un réagit contre votre foi en Jésus, votre fruit de l’Esprit sera votre témoignage, lumineux et cohérent, vous souvenant de Sa promesse : Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux (Mat 5.16).

Dans un commentaire, le théologien Donald Gee, bien connu dans les milieux de Pentecôte, écrit : la manifestation de la puissance spirituelle la plus grande est obtenue là seulement où les fruits et les dons de l’Esprit vont de pair. A cet égard, le Nouveau Testament rapporte soigneusement que les hommes et femmes de Dieu avaient les dons ET un beau témoignage de vie (Ac 6.3-10 et 15, Ac 24.16, 2 Cor 1.12, 1 Pi 3.16). 

Alors, louons et remercions le Seigneur pour son école, car le fruit se développera dans des circonstances qui sont parfois contraires et difficiles qui peuvent paraître défavorables, mais qui sont un terrain propice pour sa croissance. 

Walter Zanzen