Le texte de 2 Rois 4.1-7 est bien plus qu’un simple fait divers que le Saint-Esprit a choisi de garder dans nos Bibles. Un enseignement de foi et de courage s’y dégage et servira à notre édification.

Le récit présente une femme veuve avec deux enfants menacés d’être réduits en esclavage. Deuil, dettes, disette, détresse sont les rimes de sa vie et résument l’intitulé du récit. Adressant sa supplication au prophète Elisée, celui-ci lui demandera ce qu’elle a chez elle (v2). Mais… elle n’a rien, elle est pauvre et sans ressources ! Toutefois, dira-t-elle, il me reste un peu d’huile. 

Quelles que soient notre épreuve ou détresse, ne regardons pas à tout ce qui nous manque, ce que nous n’avons plus, ce qui est perdu, volé ou mort, mais voyons ce qui nous reste. Un peu d’huile, c’est tout et ce n’est pas peu ! Dieu te dit : « l’onction du Saint-Esprit que tu as reçue est encore présente, même si le niveau te semble bien bas ! Mon don est toujours là, Ma puissance ne fait pas défaut. Aucune menace, aucune épreuve ou circonstance difficile, aucun démon ou force obscure ne pourra voler ce que Dieu a mis en toi ! »

Malgré sa détresse et l’urgence de la situation, notre vaillante veuve sera défiée : au lieu de se refermer sur sa souffrance (ce qui est une tendance naturelle pour beaucoup), elle devra faire l’effort de se tourner vers le voisinage pour emprunter des vases en grand nombre. Surmontant la crainte des hommes, cette femme se lancera dans cette folle aventure, acheminant une multitude de vases vides à l’intérieur de sa maison. Et c’est là, selon la prophétie d’Elisée, que se passera un très grand miracle. Portes closes, comme dans un lieu saint, en compagnie de sa petite famille, elle versera cette huile qui ne cessera de couler pour remplir tous les pots vides... jusqu’au dernier ! Ses yeux sont pleins de ce miracle puissant ! Regardez-là, sortant de sa maison, chargée de récipients, de vases, de pots, petits ou grands, apportant ce précieux bénéfice à tout le voisinage et à partir de ce moment, elle pourra revivre. Le quartier au complet est dans la joie et même dans l’euphorie, voyant un tel résultat de foi et de confiance en la Parole de Dieu. Plus que cela, la famille sera sauvée et les enfants merveilleusement libérés du fardeau de leur dette !

N’est-ce pas là une image de l’Eglise, peut-être menacée et sous pression, mais avançant courageusement dans un temps incertain, le temps de la fin ? Elle ne reste ni statique, ni inactive, mais elle invite et met en contact, par tous les moyens, un maximum de personnes. L’onction de l’Esprit se déverse alors tel un fleuve sur un grand nombre de personnes qui auront apporté leur vie aux pieds du Seigneur afin d’être pardonnées, remplies, vivifiées, car nul ne peut consoler, encourager, transformer comme LUI.

La solution divine à la détresse humaine sera déclenchée sous forme de multiplication lorsque l’huile sera « exportée », transportée au dehors, redonnée à tous ceux qui ont soif de faire l’expérience de la présence et de la puissance de Dieu. Soyez tous encouragés et bénis !

 

Pasteur Walter Zanzen