Col 1.11 devenez puissants à tous égards par sa force glorieuse en sorte que vous soyez tout à fait PERSÉVÉRANTS et PATIENTS

Devenir puissant à tous égards ? Un noble but à atteindre ? Certainement, selon l’encouragement de Paul qui ajoute directement « par sa force glorieuse ». En s’adressant aux chrétiens de l’Asie mineure, Paul attire leur attention sur ce merveilleux but, précédé de l’exhortation à marcher d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous points de vue. Ensuite il souligne deux maitres mots, deux vertus, simples, mais jamais facile à appliquer : la patience et la persévérance. 

Ces termes reviennent constamment dans toute la Bible et sont des qualités de caractère et de marche dans la foi. Du reste, nous savons qu’à peu près tout dans la vie demande persévérance et patience.

Mais que faire lorsque le combat est rude, s’étire dans la durée, lorsque les changements espérés n’arrivent pas, quand la réponse tarde et que les efforts ne semblent aucunement payants ?

Il fut un temps dans mon ministère où je pensais être arrivé à la fin d’une étape, sans doute fatigué par certaines situations qui ne s’amélioreraient pas, pesant sur mes épaules de toute leur charge. Je me disais : « je ne continuerai pas comme ça » ! Luttant pour ne pas me décourager, j’en parlai à deux amis et collègues qui prièrent, mais ne me donnèrent aucun conseil. Au fond de moi je désirais une parole, une prophétie, quelque chose… mais rien ! Patienter, encore… Avec le temps ce fardeau me poussa davantage dans la prière, à l’écoute du Saint-Esprit. La pensée de quitter, d’envisager un changement persista mais, étrangement, quelque chose me retint ! Dans cette recherche, ce temps de tension, un mot s’imposa. Ce mot était venu dans la prière, par la réflexion et la lecture biblique : Walter, patiente encore !

Bien sûr je le savais déjà, mais ce simple mot était inscrit dans ma volonté cette fois par les doigts même de Dieu, et c’est là toute la différence. Evidemment, je n’avais qu’une envie, celle d’agir et de prendre les choses en main, pour enfin décider du prochain pas, mais cette nouvelle mesure de patience me dit : « laisse Dieu agir et toi, ne fais rien, continue ton travail normalement ! » Et pour cela, une force surnaturelle me fut donnée. Puis, un jour, de manière divine et surprenante, arriva le dénouement. Soudain, je fus libéré de mon fardeau, étonné de voir de quelle manière Dieu était intervenu.

Je dois constater que je n’aurais jamais vu de si beaux fruits et de si grandes bénédictions par la suite, si je n’avais pas patienté et persévéré.

Jac 5.7 Voici le laboureur attend le précieux fruit de la terre pleine de patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison.

Le fruit se développe lentement avec la pluie de la première saison mais vient à maturité grâce à la pluie de l’arrière-saison. Quelqu’un l’a formulé de cette manière : ne vous découragez pas, c’est souvent la dernière clé du trousseau qui ouvre la porte !

 

Pasteur Walter Zanzen