Gen 26.2-3 L’Eternel lui apparut, et dit : Ne descends pas en Egypte, demeure dans le pays que je te dirai. Séjourne dans ce pays-ci : je serai avec toi, et je te bénirai,

Elle était grande, la tentation pour Isaac et les siens de quitter le lieu où régnait la famine (v1) ! Dans cette situation d’incertitude, le Seigneur prend les devants et lui parle : Isaac, reste en place et patiente, je suis avec toi, je te bénirai. Et il ajoute une promesse pour le rassurer quant à l’avenir : je donnerai toutes ces terres à toi et à ta descendance. De plus, Dieu rappelle la démarche d’obéissance de son père, Abraham (souligné au v 5), encourageant ainsi Isaac à suivre son exemple.

Recevoir une promesse en des temps incertains est un trésor inestimable, mais l’obéissance à la voix de Dieu demeure un choix personnel. Isaac avait le choix entre subir ses craintes et se réfugier en terre d’Egypte ou faire confiance à son Dieu et rester en place. Isaac prendra la seconde option et gardera une position courageuse, celle de rester. Par la suite, nous voyons qu’il ne sera pas passif mais va semer son blé dans l’espoir d’une récolte, et ce malgré la sécheresse. Il ne sera pas déçu : Isaac sema dans ce pays, et il recueillit cette année le centuple ; car l’Eternel le bénit (v 12). Le Seigneur bénit toujours la confiance et l’obéissance.

Dans les temps d’incertitude, nombreux chrétiens prennent des initiatives et des décisions sans avoir reçu le feu vert de Dieu, quittant ainsi le lieu où ils étaient placés. Avant d’entreprendre quelque chose, c’est pourtant là le moment de bien l’écouter. Ne cédez pas à la peur et, tant que Dieu ne vous dit pas de bouger, restez en place en continuant à le servir fidèlement. Donnez suite aux promesses de Dieu et engagez-vous ! Investissez, même si le lieu semble peu prometteur. 

Pour terminer, voici un mot de témoignage personnel. Après 12 ans de ministère, des pressions récurrentes provenant toujours du même côté me poussaient à envisager un changement. Avec sérieux, dans la prière, j’avais placé un délai. C’est alors qu’un jour la parole de Dieu se fit entendre au fond de mon cœur : Walter, patiente encore ! En d’autres termes : je ne t’ai pas dit de quitter ! Dieu, connaissant mes limites, a arrangé les circonstances de telle manière que la pression a disparu d’un coup, sans que j’aie eu besoin de m’en occuper. A partir de ce moment, une nouvelle saison de service s’est enclenchée, inaugurant un merveilleux temps de moisson et de croissance. La bénédiction était bien au rendez-vous. 

Rester en place, quand Dieu n’a pas dit de bouger, s’appelle de l’obéissance. Le Seigneur est toujours fidèle !

Walter Zanzen