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par La rédaction le 25 Oct, 2020
Premièrement son éloignement de Dieu nous est dépeint. Aussi coupable au moment où il franchit le seuil de la maison paternelle et tourne le dos à son père, que lorsqu’il mange des gousses avec les pourceaux, il nous représente l’homme, trompé par le péché, dans le dernier état de dégradation auquel le péché le fait descendre. Ayant dépensé tout ce qui lui est échu selon la nature, le dénuement où il se trouve (plus d’une âme sent la disette en laquelle elle s’est plongée, le vide de tout ce qui l’entoure sans un désir pour Dieu ou pour la sainteté, et souvent sa chute dans ce que le péché a de plus avilissant), ce dénuement ne le porte pas vers Dieu, mais le conduit à chercher sa ressource dans ce que peut fournir le pays de Satan où l’on ne donne rien. Il se trouve au milieu des pourceaux. Mais la grâce opère ; et la pensée du bonheur dans la maison de son père, et de la bonté qui y répandait la bénédiction autour d’elle, se réveille en son cœur. Là où l’Esprit de Dieu travaille, on trouve toujours deux choses : la conviction apportée à la conscience et l’attrait pour le cœur. C’est réellement la révélation de Dieu à l’âme ; or Dieu est lumière et amour.
Comme lumière il apporte la conviction dans l’âme, mais comme amour il attire à Lui ; alors une vraie confession est produite. Ce n’est pas simplement le fait d’avoir péché, mais d’avoir affaire à Dieu et de le désirer ; mais en même temps la crainte à cause de ce qu’Il est, et cependant on est poussé à aller vers Lui. Tel était le cas de la femme, au chapitre 7, et de Pierre dans la nacelle. Cela produit la conviction que nous périssons, et un sentiment, faible peut-être mais vrai, de la bonté de Dieu et du bonheur de se trouver en sa présence, quoique nous ne soyons pas encore sûrs d’être reçus ; mais nous ne pouvons plus demeurer dans le lieu où nous périssons. Il y a le sentiment du péché et l’humiliation ; le sentiment qu’il y a de la bonté en Dieu, mais pas encore le sentiment de ce que la grâce de Dieu est réellement. La grâce attire — on va vers Dieu, mais on se contenterait d’être reçu comme un mercenaire — preuve que, bien que le cœur soit travaillé par la grâce, il n’a pas encore rencontré Dieu. Le progrès, d’ailleurs réel, ne donne jamais la paix. Il y a un certain repos du cœur à aller à Dieu ; mais on ne sait pas quelle réception attendre, après s’être rendu coupable d’abandonner Dieu. Plus le fils prodigue s’approchait de la maison, plus son cœur devait battre à la pensée de rencontrer son père. Mais le père devance sa venue et agit envers lui, non selon ce que mérite son fils, mais selon son propre cœur paternel — seule mesure des voies de Dieu envers nous. Il se jette au cou de son fils, tandis que celui-ci est encore dans ses haillons et avant qu’il ait eu le temps de dire : « Traite-moi comme l’un de tes mercenaires ». Ce n’était plus le moment de le dire. Cela était bon pour un cœur qui ne savait comment il serait reçu, mais non pour celui qui avait rencontré Dieu.
Celui-là sait comment il a été reçu. Le fils prodigue se prépare à dire : Traite-moi comme l’un de tes mercenaires ; semblable à ceux qui parlent dune humble espérance et d’une place inférieure ; mais quoique la confession soit complète quand il arrive, il ne dit plus : « Traite-moi comme un mercenaire ». Comment l’aurait-il dit ? Le cœur du père par ses propres sentiments, par son amour pour lui, par la place que son cœur lui avait donnée, avait déterminé la position du fils. La position du père décidait de celle du fils. Cela se passait entre lui-même et son fils ; mais ce n’était pas tout. Il aimait son fils, même tel qu’il était, mais il ne l’a pas introduit en cet état dans la maison. Le même amour qui l’a reçu comme fils, veut le faire entrer dans la maison en cette qualité, et tel que doit être le fils d’un tel père. Les serviteurs reçoivent l’ordre d’apporter la plus belle robe et de l’en revêtir. Ainsi aimés et reçus par amour, dans notre misère, nous sommes revêtus de Christ pour entrer dans la maison. Nous n’apportons pas la robe : Dieu nous la fournit. C’est une chose entièrement nouvelle, et nous devenons justice de Dieu en Lui. C’est la plus belle robe du ciel.
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