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par La rédaction le 10 Mai, 2020
« Car toi, Eternel, tu es le très-haut sur toute la terre, tu es souverainement élevé au-dessus de tous les dieux. » (Psaume 97,9)
Comme il est écrit dans ce Psaume, notre Dieu est souverain. L’apôtre Pierre également parle de Jésus comme étant notre « souverain berger » (1 Pierre 5,4). Cela signifie qu’il est au-dessus de tous les dieux, au-dessus de tous les noms, ou pour résumer, au-dessus de tout. Cette partie-là est facile à comprendre. Ses implications le sont peut-être moins, voire peuvent nous bousculer.
Une puissance souveraine implique un pouvoir qui n’est limité par aucun autre. Or nous connaissons notre Dieu comme le Dieu de victoire, qui a détruit les œuvres de Satan, l’ennemi de nos âmes, en livrant son fils unique à la croix. Et il nous rend nous-mêmes victorieux par le sang du Christ. Mais voici une question difficile : Dieu, en tant que souverain, est-il donc en contrôle de tout ? Du bien comme du mal ? La réponse est oui. Et nous allons le voir.
1/ Job, témoin de la souveraineté de Dieu
Je discutais récemment de ce verset de Job repris dans un chant très connu de Matt Redman : « L’Eternel a donné, l’Eternel a pris. Que le nom de l’Eternel soit béni ! » (Job 1,21b, repris dans le cantique « Béni soit ton nom »). L’une des personnes faisait remarquer que chanter cela était une aberration, car Dieu ne reprend pas. Selon elle, cela serait aussi aberrant que de dire que notre Père céleste envoie les maladies, et que par conséquent cela entraînerait une mauvaise conception de qui est Dieu, car quel père ferait cela ? Une seconde personne a qualifié cette parole de Job d’hérésie, et une autre a finalement insisté sur le fait que Dieu ne change pas d’avis : il donne et Satan reprend.
Ce qui me gêne premièrement, c’est de changer le texte biblique en faveur de notre propre interprétation des choses. Il est bien entendu évident que tout verset ne peut pas être pris hors de son contexte, car nous pourrions lui faire dire tout et son contraire. Mais cette phrase de Job, prononcée au cœur de la souffrance est pourtant porteuse d’une vérité essentielle sur Dieu : en toute circonstance, Dieu est souverain et digne d’être loué. Quelle réaction et quelle leçon incroyable de Job pour nous !
Commençons donc par remettre ce verset dans son contexte. Tout d’abord l’auteur du récit de Job est inconnu, mais nous savons que « toute Ecriture est inspirée de Dieu » selon 2 Timothée 3,16. Derrière la plume se tient, invisible, l’Esprit de Dieu. Et ce principe vaut pour toute notre Bible, de la Genèse à l’Apocalypse de Jean. Job nous est présenté au tout premier verset comme étant intègre et droit, craignant Dieu et se détournant du mal. Satan se présentant devant Dieu comme un accusateur, intime l’idée que la foi de Job est conditionnelle à ses richesses et à la bénédiction divine sur sa vie. Il s’ensuit un verset difficile à entendre, tant il semble s’opposer à notre représentation de Dieu :
« L’Eternel dit à Satan : Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre ; seulement, ne porte pas la main sur lui. Et Satan se retira de devant la face de l’Eternel. » (Job 1,12)
Quelques versets plus loin, Satan insiste et à nouveau « l’Eternel dit à Satan : Voici, je te le livre : seulement, épargne sa vie. » (Job 2,6). Nous venons bien de lire à deux reprises que l’Eternel lui-même livrait Job à Satan, alors même « qu’il demeure ferme dans son intégrité » (Job 2,3).
Nous avons tous, à un moment donné, subi la perte d’un proche, de possessions, ou la santé, pouvant faire naître en nous tellement de questions. Nous avons même pu ressentir de l’injustice, de la colère à l’égard de la vie, à l’égard de Dieu. C’est une réaction humaine, la souffrance et le manque nous ébranlent jusqu’à parfois ne pas reconnaître nos propres réactions. Jésus a lui-même pleuré la perte de son ami Lazare. De son côté Job a également crié à Dieu, jusqu’à regretter d’être né, et pourtant, « en tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu » (Job 1,22). Quel exemple de foi et de persévérance.
A la fin du livre, l’Eternel se présente à Job pour lui répondre, mais pas comme nous l’aurions attendu. A aucun moment il ne se justifie, ni ne lui rend de comptes, et finalement il ne répond pas à ses questions. Au contraire, il lui rappelle par de nombreux exemples qu’il est souverain, qu’il est le Créateur de toute chose et que rien ne le dépasse. Job en est transformé, car comme il le dit, il a maintenant vu Dieu et sa connaissance ne se base plus seulement sur ce qu’il a pu entendre à propos de lui, mais bien sur une révélation personnelle de sa toute-puissance. Et alors que l’Eternel reprend les 3 amis pour leurs mauvais conseils, il prend soin de préciser que Job a toujours, malgré les circonstances, parlé de lui avec droiture (Job 42,7). Et il le bénit en retour en lui rendant non seulement la santé, mais aussi le double de ses possessions, et en lui redonnant des fils et des filles, ainsi qu’une vie prospère. Job a craint et honoré Dieu, qui l’a restauré et comblé en retour.
2/ L’Eternel impose les règles
Revenons maintenant à notre proclamation de départ :
« L’Eternel a donné, l’Eternel a pris. Que le nom de l’Eternel soit béni ! » (Job 1,21b)
Le contexte nous enseigne que Job a vu juste : Dieu est souverain et contrôle tout, le bien qui lui est arrivé, mais aussi le mal qui s’est abattu sur lui. Cela signifie-t-il que Dieu fait le mal ? Aucunement ! Nous connaissons l’auteur du mal, et c’est Satan. Mais il est écrit noir sur blanc que l’Eternel a retiré sa main, lui laissant le champ libre. En d’autres termes, Dieu n’a pas perdu le contrôle de la situation, au contraire, il en a établi les limites : « seulement, épargne sa vie. » Car en effet, quoi que Satan puisse faire, il est soumis à l’Eternel qui impose les limites, c'est-à-dire qui décide des règles.
Le monde ne tourne pas de manière aléatoire, il est régi par des lois physiques et spirituelles, sans quoi il ne subsisterait pas. Le hasard n’existe pas, comme beaucoup pourraient le croire. Lisons ce qu’en dit Salomon dans ses proverbes :
« On jette le sort dans le pan de la robe, mais toute décision vient de l’Eternel. » (Proverbes 16,33)
Il n’y a pas de plus grand hasard que de tirer au sort, comme il était coutume de faire en Israël, mais le roi Salomon, dans sa grande sagesse et sa connaissance de Dieu, ne laisse planer aucun doute : toute décision vient de l’Eternel ! C’est-à-dire que rien ne lui échappe. La marge de manœuvre que peut avoir l’ennemi sur la terre et dans nos vies est entièrement limitée, comme les barreaux de la cage d’un lion. Mais cet espace de « liberté », il compte bien l’utiliser.
Retenons bien ceci, c’est que Dieu ne fait pas le mal et n’est pas à l’origine du mal. Il ne nous tente pas et ne nous fait pas souffrir. Mais quelle que soit la situation, il est assis sur son trône, souverainement et il gouverne sa création. Il connaît d’avance les stratagèmes de l’ennemi, il connaît d’avance ce qui va nous atteindre. Car l’ennemi est à l’œuvre contre les enfants de Dieu et contre les projets de Dieu, mais il n’a reçu de pouvoir que ce que l’Eternel lui a laissé. Satan n’est pas encore lié comme il le sera dans le millénium et il en profite tant qu’il est encore temps pour lui, mais une chose est sûre, il est déjà vaincu !
Dès la création du monde, l’Eternel a délimité les choses. Tout a sa place et doit respecter cet ordre divin. Il a défini « une limite à la mer, pour que les eaux n’en franchissent pas les bords, lorsqu’il posa les fondements de la terre » (Proverbes 8,29) et « ses flots s’agitent, mais ils sont impuissants ; ils mugissent, mais ils ne la franchissent pas » (Jérémie 5,22b). Les vagues peuvent être violentes, mais elles sont soumises à leurs limites, tout comme Satan, tel « un lion rugissant, cherchant qui il dévorera » (1 Pierre 5,8), jusqu’à ce que Dieu lui dise « tu n’iras pas au-delà, ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots » (Job 38,11). Cela vaut pour toute la création, physique et spirituelle. Et en tant que chrétiens, citoyens du Royaume des Cieux, Dieu nous assigne un champ d’action, une autorité particulière pour le territoire qu’il nous confie et que nous ne devons pas dépasser. Paul s’y est tenu, et nous le devons aussi :
« Pour nous, nous ne voulons pas nous glorifier outre mesure, mais seulement dans la limite du champ d’action que Dieu nous a assigné en nous amenant jusqu’à vous. Nous ne dépassons point nos limites… » (2 Corinthiens 10,13-14)
Dieu est donc bien souverain sur le bien comme sur le mal qui est fait, car c’est lui qui a fixé les limites, que nul ne peut dépasser. Grâce à cela, l’ennemi ne pourra jamais nous éprouver au-delà de nos forces. Alors même que l’épreuve est là, notre Dieu, qui est fidèle, a déjà préparé aussi le moyen de la supporter (1 Corinthiens 10,13). Ça ne signifie pas que ce sera toujours facile, et malheureusement, nous ne comprenons pas toujours le pourquoi de ces événements difficiles qui nous arrivent. Jésus ne nous a pas laissés sans nous prévenir des difficultés à venir, mais nous a encouragés, en Jean 16,33 :
« Je vous ai dit ces choses afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations (afflictions) dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. »
Il ne faut bien sûr pas s’attendre au malheur au point de craindre qu’il nous atteigne, mais il ne faut pas non plus ignorer la réalité du combat entre la lumière et les ténèbres. Pour cela Jésus nous équipe d’une arme redoutable, la paix en lui et l’assurance de sa victoire sur le monde.
3/ La souveraineté de Dieu et l’autorité des croyants
Et si Dieu est au contrôle de toute chose, quelle est notre rôle à nous, en tant qu’Eglise ? A-t-on une quelconque autorité pour changer les choses ? Car il est écrit que « la prière fervente du juste a une grande efficacité » (Jacques 5,16). Elle a un impact même sur le cours du temps, puisque Jésus nous encourage par exemple à prier « pour que ces choses-là n’arrivent pas en hiver » (Marc 14,18). Notre intervention dans les choses de ce monde n’est pas anecdotique. C’est un ordre du Seigneur pour nous. Notre mission est de soumettre la création à son Créateur, pour sa gloire. L’ennemi cherche à détruire, mais nous avons le pouvoir de bénir et de faire descendre le Royaume de Dieu sur la terre. Le même Esprit qui a ressuscité Jésus d’entre les morts vit en nous ! Voilà notre autorité, gouverner sur terre pour Dieu. C’est pour cela qu’il a fait de nous un royaume, c'est-à-dire des rois et des reines qui exerçons sa justice. Son Esprit en nous nous conduit vers notre champ d’action, et il nous revient d’exercer notre autorité d’enfants de Dieu. Que nous appelle-t-il à faire ?
« Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. » (Matthieu 10,8)
En résumé, il s’agit de détruire les œuvres du diable. Si Dieu le laisse encore agir un peu de temps, il nous donne aussi à nous l’ordre de le contrer et de le vaincre.
L’Eternel, tout-puissant, serait capable de faire cela seul, mais c’est à nous qu’il remet cette autorité de régner avec lui. Alors face à l’adversité, nous devons exercer cette autorité. S’il y a un malade, nous devons prier pour lui. Si toutefois nous ne voyons pas la guérison malgré notre intercession et notre persévérance, et que cette personne meurt, alors prions fidèlement pour la résurrection. Si cette dernière n’arrive pas, il faut nous en remettre à Dieu qui connaît toute chose, lui déposer notre peine, notre frustration, peut-être même notre colère. Celui qui a créé les cieux et la terre et qui soutient toute chose par sa Parole est souverain, et il enverra sa consolation. Si cette personne est un enfant de Dieu, alors nous avons cette assurance que le Seigneur la ressuscitera d’entre les morts lors de son avènement, et pour la vie éternelle. Quelle espérance, et quel appel à partager ce cadeau autour de nous !
Croire que Dieu est au contrôle de tout est une garantie pour nous. Sans cela, il ne serait pas le Dieu omniscient et omnipotent. En d’autres termes, il ne serait pas Dieu. C’est le fondement de notre espérance, car cela signifie que son regard est constamment sur nous. Rien de ce qui nous arrive ne lui échappe. L’Eternel n’est jamais en retard, ni pris par surprise. Il connaît toute chose et comme le dit le roi David, dans le Psaume 139,16 :
« Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux existe. »
Nous avons reçu en Jésus l’autorité de vaincre l’ennemi par la puissance de son sang. Pourtant il arrive que la maladie demeure et que la mort vienne, injuste, trop tôt. Mais dire comme Job que Dieu donne et Dieu reprend, ce n'est pas du tout le rendre responsable. Seulement le verset de Job ne s'arrête pas là et il continue en disant "Que le nom de l'Eternel soit béni". Il ne s’arrête pas sur sa condition, aussi difficile soit-elle, mais il fixe ses regards sur Dieu. Il le reconnaît comme souverain sans l'accuser, ni le traiter d'injuste, et au milieu de sa souffrance, il bénit l'Eternel. Même dans le malheur, sa foi en Dieu n'a pas vacillé. Son amour et son intégrité envers son Seigneur ne dépendait pas des circonstances.
C’est notre juste réaction. La louange, au milieu de la fournaise ardente. Comme le dit le roi David :
« Mon âme, bénis l’Eternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! » (Psaume 103,1)
Notons qu’il ordonne à son âme de bénir Dieu. Car ce n’est pas quelque chose d’inné. C’est souvent un sacrifice pour notre âme, le sacrifice de louange dont il est question dans Hébreux 13,15. Et ce sacrifice est d’une odeur agréable à l’Eternel, car c’est le reconnaître pour qui il est vraiment, notre Dieu, Adonaï-Yehovah. Alors en toute occasion, souvenons-nous que l’Eternel règne et bénissons son saint nom, car il est bon et il ne change pas.
« Rendez grâce au Seigneur car il est bon, car sa bonté dure éternellement ! » (Psaume 118,29).
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